SIGNES

Publié le par Christophe Pilard

Comme un début ou une fin de roman, un extrait de je ne sais quoi encore, ou une fin en soi...

signes

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne.

Le poële avait chauffé toute la nuit, s'affranchir du froid, veiller le redoux.

Le quart en fer blanc était brûlant.

J'ai ouvert la porte de mon askihkan, tendu la main dans l'air vif et levé les yeux.

Le grand ciel de nuit rosissait, zébré de fils zinzolins.

Le vent tournait, les branches craquaient, quelques gouttes de pluie sont venues rafraîchir mon thé.

Il était printemps moins quelques jours...

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